Question:
sur quels site trouve-t-on du vin algérien mostaganem ou dahra à vendre ?
sylvie g
2006-06-18 06:42:32 UTC
Vin appelé mostaganem (=ville) dans les années 1950 qui aurait changé de nom pour celui de "Dahra". Cherche à acheter quelques bouteilles pour mon grand-père.
Deux réponses:
Kwent
2006-06-21 00:34:23 UTC
Des étendues de vignobles dans la région du Dahra témoignent du retour progressif de la viticulture dans la wilaya de Mostaganem. De jeunes vignes qui auraient l’âge du Plan national du développement agricole (PNDA), soit environ quatre années, occupent à perte de vue de grandes superficies conjuguant ainsi le présent au passé pas très lointain où cette activité léguée par les Français du temps de la colonisation était la culture phare de la région.

C’est aussi le signe que les exploitants agricoles commencent à croire en la rentabilité de la viticulture, surtout après l’investissement de deux opérateurs privés dans la transformation de la vigne, ce qui leur a permis de se dégager de l’emprise de l’Office national de commercialisation des vins (ONCV). « Il y a deux ans, les paysans avaient barré la route avec des remorques de vigne car ils n’arrivaient pas à écouler leur production à cause du monopole de l’ONCV qui leur faisaient du chantage sur le prix et la quantité », raconte le directeur des services agricoles (DSA) Fehed Benhamidet. Actuellement, sur les 12 000 ha consacrés à l’arboriculture, 8000 ha sont des plantations de vigne. On recense également 14 caves en activité. Mais on est bien loin des 50 000 ha de vigne et des 150 caves de l’époque coloniale. Une situation qui s’explique par les arrachages massifs, notamment durant les 1970 et 1980. Une époque où l’on caressait l’espoir utopique d’arriver à satisfaire nos besoins en céréales et encourageait de ce fait les agriculteurs à verser dans la céréaliculture. C’était la révolution agraire. Résultats : les terres étaient emblavées et donnaient des récoltes dérisoires ou étaient carrément laissées en jachère. A l’heure actuelle, la reprise reste quand même timide. Certaines caves qui ont longtemps été abandonnées ont été cédées en concession à des opérateurs privés. C’est le cas de cette cave située dans la commune de Ben Abdemalek Ramdane dont dispose actuellement, depuis deux ans, Rabah Aït Abdelkader. Celui-ci, après avoir roulé sa bosse pendant une vingtaine d’années à l’ONCV, a décidé de se mettre à son propre compte dans la transformation du raisin pour la production de vins. Au total, cet ancien cadre de l’ONCV, qui a suivi une formation dans le domaine en France, a investi environ 600 millions de centimes. Il gère six caves : 2 à Mostaganem, 2 à Aïn Témouchent, et 2 à Sidi Bel Abbès. Il est également le patron d’une entreprise, Les Grands Crus de l’Ouest, située à Oran et qui s’occupe de l’embouteillage. En 2004, sa production tournait autour de 10 000 hectolitres, dont 30%, soit 3000 hectolitres, ont été exportés. Le créneau est particulièrement porteur. D’ailleurs, il suscite l’intérêt d’opérateurs étrangers. Pas plus tard que la semaine écoulée, une délégation espagnole est venue prospecter la région pour étudier l’éventualité d’investir dans la transformation et la mise en bouteille, selon le DSA. Il est même question qu’ils prennent des échantillons pour faire des analyses. Si ces contacts se concrétisent, ce serait une aubaine pour les agriculteurs qui ont choisi cette filière.





ça va etre dur à trouver à Paris ou il va falloir y aller directement



ou sur Ebay ....
Galinette cendrée
2006-06-21 09:45:22 UTC
Tu peux en acheter en ligne sur ce site :



http://www.pierheadwines.co.uk/web/home/?te=products&countries=3%2C20%2C35%2C126%2C131%2C167%2C168


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
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